Pour la Russie, il est vital que la Chine et l’Inde prennent le relais de l’Europe, dont les achats d’hydrocarbures alimentaient la moitié de son budget avant le conflit en Ukraine. A ce stade, le maître du Kremlin semble avoir perdu la guerre du gaz, observe Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».