En 1993, les Nations unies créaient le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie afin de juger les crimes de guerre commis en Bosnie-Herzégovine. Dans un entretien au « Monde », l’historien fait le bilan de l’institution et explore les enseignements qui peuvent en être tirés dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.