Dans l’arrière-pays héraultais, Nadine Amagne, productrice de safran, s’est battue pour faire tourner son commerce malgré la jalousie et le racisme. «On me disait qu’ici la terre est acide, mais la culture a tout de suite pris.» Elle subit toutefois des coupures d’eau inexpliquées, trouve des poissons pourris devant sa vitrine… Sept ans plus tard, elle se voit contrainte de tourner la page. Mais entend bien «partir la tête haute».