Si les constructeurs survivent à l’effondrement des ventes de véhicules neufs, c’est parce qu’ils privilégient des voitures lourdes, sophistiquées et chères. Selon Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports, cette stratégie est anti-environnementale, à l’opposé des besoins des ménages, et illustre l’incapacité des autorités à réguler le secteur.