De l'homicide de Rémi Fraisse en 2014 aux graves blessés de Sainte-Soline, le mouvement écologiste subit toujours la dureté de la répression policière. Sans réussir à éteindre la révolte, écrit Hervé Kempf dans cet éditorial.
C'était en 2014. Une autre époque. La « gauche » était au pouvoir, avec François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Le mouvement climat n'existait pas. L'extrême droite ne saturait pas l'espace public. À Notre-Dame-des-Landes, les écologistes — assumant une radicalité de (...)